Institut Français de Psychanalyse©
« L’homme qui veut s’instruire doit lire d’abord, et puis voyager pour rectifier ce qu’il a appris. Savoir mal est pire qu’ignorer, et Montaigne dit qu’il faut bien savoir. »
Casanova de Seingalt
« C’est une grande misère que de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire »
Jean de la Bruyère
Laboratoire de psychanalyse et de psychopathologie fondamentale
vocation
Le laboratoire de psychanalyse et de psychopathologie fondamentale est une instance dépendant de l’Institut Français de Psychanalyse, émanation de son séminaire permanent et développe les concepts de la psychanalyse classique, de la psychopathologie fondamentale et de l’épistémologie de ces deux disciplines. Le laboratoire fonctionne en lien direct avec les responsables des thèmes au programme. Il consiste en lectures et commentaires.
Chaque thème, sur lequel travaillent au moins deux personnes, est fondé sur la lecture de textes d’auteurs, d’articles existants ou d’interventions des participants du séminaire mensuel au thème du laboratoire, lequel est défini pour l’année universitaire mais qui peut se poursuivre dans le temps.
L’organisation interne des sessions du laboratoire suit régulièrement la structure Lecture – Discussion – Questionnement.
Le travail de laboratoire peut faire l’objet de conclusions, de publications d’écrits, d’interventions en séminaire.
Il revient aux personnes intéressées par l’un ou l’autre des thèmes traités d’adresser un mail à l’adresse électronique notée « contact » en bas de page, à l’attention du responsable, pour obtenir tous renseignements d’inscription et d’organisation.
Psychanalyse
La psychanalyse, méthode d’investigation des processus psychiques, est une invention et une découverte de Sigmund Freud qui, après de belles intuitions et prémonitions de plusieurs philosophes, en a formulé la définition suivante :
« Psychanalyse est le nom : 1) d’un procédé pour l’investigation de processus animiques, qui sont à peine accessibles autrement ; 2) d’une méthode de traitement des troubles névrotiques, qui se fonde sur cette investigation ; 3) d’une série de vues psychologiques, acquises par cette voie, qui croissent progressivement pour se rejoindre en discipline scientifique nouvelle[1] ».
La psychanalyse a pour vocation l’élucidation des éléments qui sont à l’origine de nos actes, pensées, symptômes, dysfonctionnements, que la cure psychanalytique ou la psychothérapie sont aptes à mettre au jour et, ainsi, à en pallier les effets inhibants ou destructeurs.
En tant que métapsychologie elle est le fondement reconnu des disciplines psychothérapeutiques telles que la psychiatrie, la psychologie, la psychothérapie officielle. En ce sens elle est majeure à être prise en compte dans une psychopathologie générale.
Comme socle d’une nosographie permettant de distinguer névroses, psychoses, pathologies narcissiques, troubles de la personnalité, elle est majeure également à devoir être prise en compte dans une psychopathologie fondamentale.
Elle est également mise à contribution dans l’explication des dogmes, mouvements, croyances, psychologie des masses et des phénomènes collectifs.
Enfin, elle permet l’investigation et l’interprétation d’œuvres artistiques, comme les romans, poésies, tableaux, sculptures, musiques, plaçant ainsi les domaines de la culture sous le regard de sa scientificité et de sa rigueur consistant pour une large part à déterminer le sens latent de ces productions, par-delà leur signification manifeste.
[1] « Encyclopédie de la sexologie humaine en tant que science de la nature et de la culture », 1923
Psychopathologie fondamentale
La psychanalyse est susceptible d’interroger la place, le sens et l’importance des concepts tels qu’ils sont usités en psychopathologie. C’est le sens d’une psychopathologie fondamentale, éclairée par les sciences humaines et les disciplines artistiques, littéraires et philosophiques.
Psychopathologie est composé de psycho (psyché, psuché), de pathos (la souffrance, la maladie), de logos (langage, étude). Dès l’abord, la psychopathologie est faite de conflit entre le psychique (le vivant), la souffrance (la menace mortifère), le logos (résolutoire) ayant le rôle de tiers, exclu a priori, qu’il s’agit de réintégrer comme pouvant être une façon de décrire (puis de dis-penser) le symptôme, signe d’un trouble.
Le diagnostic, manière de cataloguer, va porter sur la clinique psychiatrique et nommer le trouble, comme le feront à sa suite les enseignants de la structure et les auteurs de manuels. La psychiatrie isole et hiérarchise les symptômes pour les grouper en syndromes.
Nous verrons que le fait de fixer une certaine composition de personnalité à partir d’une étiquette diagnostique présupposée, n’est en réalité qu’un devenir possible, non permanent, du trouble.
Le symptôme est le signe d’un trouble, c’est le phénomène particulier qui provoque dans l’organisme un état de déséquilibre.
Le syndrome est un groupement de signes, la réunion d’un groupe de symptômes qui se produisent pendant un même laps de temps.
La sémiologie est l’étude des signes du trouble en question.
La nosographie concerne la classification méthodique de la maladie selon des critères d’exclusions, d’inclusions et de différences. Elle permet de constituer des entités distinctes entre la maladie de la normalité, Freud ayant d’abord constitué son matériel scientifique à partir de la nosographie de Kraepelin (psychiatre allemand).
La nosologie est la science sur laquelle repose la nosographie. C’est l’étude des caractères distinctifs qui permettent de définir les maladies, les syndromes, les troubles.
L’étiologie est l’étude des causes de la maladie, son origine. C’est l’une des pistes d’investigation privilégiée par les psychanalystes.
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Les thèmes de recherche du laboratoire de l’Institut Français de Psychanalyse© sont les suivants :
2022 – 2023
« L’absence » – Responsable : Vincent Caplier
info@analysebuissonniere.fr2021 – 2022
« La question des limites en psychanalyse » – Responsable : Nicolas Koreicho
2020 – 2021
« Textes freudiens sur les pulsions » – Responsable : Nicolas Koreicho
2019 – 2020
« Corps, affect et mémoire » – Responsables : Guy Decroix et Nicolas Koreicho
2018 – 2019
« Le corps et ses limites » – Responsables : Guy Decroix et Nicolas Koreicho
2017 – 2018
« Les pathologies du narcissisme » – Responsable : Guy Decroix
2016 – 2017 :
« Le narcissisme » – Responsable : Nicolas Koreicho
2015 – 2016
« L’œdipe » – Responsable : Nicolas Koreicho
2014 – 2015 :
« Le symbolique, le symptôme, l’autre » – Responsable : Nicolas Koreicho
2013 – 2014
« Psychopathologie et psychanalyse » – Responsable : Nicolas Koreicho
2012 – 2013
« La différence des sexes » – Responsable : Nicolas Koreicho
2011 – 2012
« Technique psychothérapeutique et technique psychanalytique » – Responsable : Nicolas Koreicho
2010 – 2011
« Technique psychothérapeutique et technique psychanalytique » – Responsable : Nicolas Koreicho
2009 – 2010
« Rencontre entre générations : un possible ? » – Responsable : Guy Decroix
2008 – 2009
« Addictions, dépendances, émancipations « – Responsable : Nicolas Koreicho
2007 – 2008
« Le corps et la psychanalyse » – Responsable : Nicolas Koreicho
2006 – 2007
« Place de l’autre dans la constitution du moi » – Responsable : Nicolas Koreicho
2005 – 2006
« Comment intervient le psychanalyste » – Responsable : Barek Tounsi
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Pour s’inscrire, prendre contact avec les responsables sur :
Contact